Mesnil-Clinchamps https://mesnil-clinchamps.fr/ Bienvenue.... sur le site de la commune de Mesnil-Clinchamps, village de 970 habitants situé dans le canton de Saint-Sever au cœur du Bocage Virois et de la Basse-Normandie. fr SPIP - www.spip.net Mesnil-Clinchamps https://mesnil-clinchamps.fr/local/cache-vignettes/L144xH102/siteon0-8426d.png https://mesnil-clinchamps.fr/ 102 144 Etymologie https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?article65 https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?article65 2011-05-27T07:06:37Z text/html fr anita <p>Le nom de la Commune<br class='autobr' /> Source : Dictionnaire étymologique des noms des communes de Normandie<br class='autobr' /> M. René LEPELLEY - Université de Caen 1993<br class='autobr' /> MESNIL-CLINCHAMPS : que l'on peut traduire par "Le Terrain en pente"<br class='autobr' /> MESNIL : du bas-latin mansionile (ancien français mesnil) domaine rural<br class='autobr' /> CLINCHAMPS du latin campus (champ.terrain) précédé du latin clinus (pente)</p> - <a href="https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?rubrique11" rel="directory">Histoire</a> <div class='rss_texte'><p><strong>Le nom de la Commune</strong></p> <p>Source : Dictionnaire étymologique des noms des communes de Normandie<br class='autobr' /> M. René LEPELLEY - Université de Caen 1993</p> <p>MESNIL-CLINCHAMPS : que l'on peut traduire par "Le Terrain en pente"</p> <p>MESNIL : du bas-latin <strong>mansionile</strong> (ancien français mesnil) <strong>domaine rural</strong></p> <p>CLINCHAMPS du latin <strong>campus</strong> (champ.terrain) précédé du latin <strong>clinus</strong> (pente)</p></div> Chemin de fer https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?article45 https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?article45 2011-02-25T14:41:59Z text/html fr Guillouet Cédric <p>Ligne Paris-Granville<br class='autobr' /> Le port de Granville a une origine très ancienne puisque c'est vers l'an 1400 que les anglais décidèrent de construire une enceinte fortifiée sur le rocher d'où l'on domine un site marin remarquable. Cet éperon rocheux s'avançant dans la mer est rattaché à la terre ferme par un isthme étroit débouchant sur le bourg de Granville.<br class='autobr' /> Le port réalisé au sud de la falaise abrita les terre-neuvas attirés par la grande pêche qui prit de l'importance vers la fin du 19e siècle. L'idée de relier (...)</p> - <a href="https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?rubrique11" rel="directory">Histoire</a> <img class='spip_logos' alt="" align="right" src="https://mesnil-clinchamps.fr/local/cache-vignettes/L150xH97/arton45-58a00.jpg" width='150' height='97' /> <div class='rss_texte'><h3 class="spip">Ligne Paris-Granville</h3> <p>Le port de Granville a une origine très ancienne puisque c'est <strong>vers l'an 1400 que les anglais décidèrent de construire une enceinte fortifiée sur le rocher d'où l'on domine un site marin remarquable.</strong> Cet éperon rocheux s'avançant dans la mer est rattaché à la terre ferme par un isthme étroit débouchant sur le bourg de Granville.</p> <p>Le port réalisé au sud de la falaise abrita les terre-neuvas attirés par la grande pêche qui prit de l'importance vers la fin du 19e siècle.<br class='autobr' /> L'idée de <strong>relier ce port aux lignes de l'ouest existantes</strong> a fait l'objet du décret impérial du 11 juin 1859 autorisant la construction d'un chemin de fer entre Argentan et Granville.</p> <p>Prenant naissance à l'est de la gare de voyageurs, le raccordement ferroviaire offrait la particularité de se développer en plein centre ville, passant même devant la mairie.</p> <p><strong>C'est le dimanche 3 juillet 1870 qu'a été inauguré en grande pompe le chemin de fer provenant de la capitale.</strong></p> <p><strong>Cette ligne dite de Paris Granville se divise en trois tronçons :</strong></p> <p>1°) St Cyr à Surdon - construit entre 1861 et 1864</p> <p>2°) Tronc commun avec la ligne le Mans Mezidon</p> <p>3°) Argentan Granville- construit entre 1862 et 1869 et comprenant plusieurs sections.</p> <p>Arrêtons nous uniquement sur la partie Argentan Granville, cette section de ligne construite par la Cie de l'ouest, traverse les départements de l'Orne, du Calvados et de la Manche.</p> <p>Pour le département du Calvados, la ligne traverse successivement les communes suivantes :</p> <p><strong>Projet du 29 avril 1862</strong></p> <p>BERNIERES LE PATRY sur 4387 m -RULLY sur 250,50 m</p> <p>VIESSOIX sur 5395 m -VAUDRY sur 3409,50 m</p> <p>NEUVILLE sur 2337 m -VIRE sur 519 m</p> <p><strong>Projet du 10 février 1863</strong></p> <p>ST MARTIN DE TALLEVENDE sur 1455 m - COULONCES sur 2200 m</p> <p>MESNIL CLINCHAMPS sur 3967 m -MESNIL CAUSSOIS sur 2460 m</p> <p>ST SEVER sur 4882 m - COURSON sur 1888 m</p> <p>ST AUBIN DES BOIS sur 3648 m</p> <p>Dans notre canton ont été établies les gares ou stations sur les communes de Mesnil Clinchamps, St Sever et St Aubin des Bois.</p> <p>Accord par la commune de Mesnil-Caussois de la construction de la gare.</p> <p><span class='spip_document_54 spip_documents spip_documents_right' style='float:right; width:417px;'> <img src='https://mesnil-clinchamps.fr/local/cache-vignettes/L417xH270/gare-b308f.jpg' width='417' height='270' alt="" /></span></p> <p><strong>Extrait du Registre des Délibérations<br class='autobr' /> </strong></p> <p>« L'an 1867, le 13 février, le conseil municipal étant réuni au lieu ordinaire de ses séances.</p> <p>Considérant que <strong>la gare qui serait établie à Clinchamps, sera dans l'intérêt du pays,</strong> y servira à cette commune qui y accédera par des chemins vicinaux déjà établis, surtout si cette station où gare est placée près du bourg point où convergent plusieurs chemins vicinaux.</p> <p>En conséquence le conseil à l'unanimité se joint à la commune de Clinchamps pour demander cette gare. Fait et délibéré à Mesnil Caussois. »<br class='autobr' /> <strong>La compagnie de l'Ouest n'était pas très enthousiaste</strong> à l'idée de réaliser une ligne de 328km à travers des contrées rurales et ne desservant que des bourgs de faible importance.</p> <p>Des difficultés s'accumulèrent vis à vis des propriétaires fonciers expropriés, en 1862 pas moins de 41 litiges pour 22km sur le secteur de l'Aigle.</p> <p>Entre Vire et St Sever, le chemin de fer ne rencontre pas autant de problèmes.</p> <p>Les registres de délibérations pour les différentes communes du canton traversées par le chemin de fer relatent les mêmes préoccupations vis à vis des entreprises réalisant les travaux de construction de la ligne :</p> <p><img src="https://mesnil-clinchamps.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" /> Mauvais état des chemins<br /><img src="https://mesnil-clinchamps.fr/local/cache-vignettes/L8xH11/puce-32883.gif" width='8' height='11' class='puce' alt="-" /> Détour important pour le transport de marchandises et pour les écoliers.</p> <p><strong>Extrait du Registre des délibérations en 1868 de Mesnil Clinchamps</strong></p> <p>« Considérant qu'il reste actuellement en trésorerie une somme de 520 francs provenant d'une indemnité industrielle accordée à la commune pour détérioration d'environ deux kilomètres et demi de ses chemins vicinaux par les entrepreneurs de la section du chemin de fer Paris - Granville<br class='autobr' /> Considérant que la commune avait réparé ses chemins vicinaux, elle réclame le paiement d'une indemnité à ce jour de sorte que les chemins vicinaux soient en bon état.</p> <p>Considérant que depuis l'ouverture des travaux du chemin de fer plusieurs chemins vicinaux de la commune ont été défoncés par le transport des matériaux, que certains de ces chemins sont rendus impraticables et que cet état, notamment pour le chemin du Bourg au Camp des Chemins, force à un détour considérable les habitants qui viennent au Bourg et particulièrement les enfants qui fréquentent quotidiennement les écoles dont quelques-uns font ainsi plus de huit kilomètres pour l'aller et le retour.</p> <p>Considérant que cet état ne peut durer plus longtemps sans un préjudice évident et que les réparations doivent incomber à ceux qui ont détérioré.<br class='autobr' /> Pour ces motifs, le conseil, d'une voix unanime invite M le Maire à poursuivre soit par voie administrative, soit même en intentant une action civile, la réparation de ce juste grief. </p> <p>Fait et délibéré à Mesnil Clinchamps. »</p> <h3 class="spip">LA VAPEUR ET L'ELECTRICITE</h3> <p>En transport ferroviaire, un train consiste en une suite de véhicules qui circulent le long de guides pour transporter des voyageurs ou des marchandises d'un point à un autre.</p> <p>En 1867 les trains circulent de Paris à Vire et vice-versa ; il faut attendre 1870 pour relier Granville.</p> <p>On imagine facilement la présence d'une foule de curieux pendant de nombreuses années venus de toutes les communes de notre canton pour voir ces drôles de machines, spectacle nouveau pour le plus grand nombre.</p> <p>Les locomotives, les wagons de voyageurs et de marchandises sont flambant neufs. Les machines laissent échapper une fumée tantôt grise, tantôt noire, des jets de vapeur blanche et poussent à plaisir des coups de sifflets. Les wagons de première classe de couleur rouge possèdent des compartiments capitonnés comme des boudoirs. Les wagons de troisième classe disposent de banquettes de bois dont les compartiments de dix voyageurs chacun sont séparés par des cloisons à mi-hauteur.</p> <p>Les employés en blouses bleues claquent énergiquement les portières à chaque départ sous le regard attentif des chefs de gare.<br class='autobr' /> En 1868, le trajet Vire-Paris coûte 30,35f en première classe, 22.75f en seconde classe et 16.70f en troisième. Le départ est à 8h50 le matin pour arriver à 17h55 et à 13h 05 pour une arrivée à la capitale à 23h.</p> <p><strong>Texte rédigé par Dominique CHEVALIER, tiré des bulletins municipaux 2009, 2010</strong></p> <p><strong>Sources :</p> <p>Archives de l'Ouest-Etat : Pierre LAEDERICH et Bruno MORET</p> <p>Archives de la SNCF lignes de St CYR à SURDON</p> <p>Registres de délibérations de Mesnil-Clinchamps et Mesnil-Caussois</p> <p>revue de presse de 1868 Archive SNCF</strong></p></div> Recensement de la population https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?article43 https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?article43 2011-02-25T14:21:44Z text/html fr Guillouet Cédric <p>Les premiers recensements connus ont eu lieu dès l'antiquité, dans le but de connaître la richesse du pays, afin de répartir l'impôt.<br class='autobr' /> Au XIXe siècle, les recensements ont également eu un rôle militaire, afin d'estimer l'effectif mobilisable. Aujourd'hui, ils sont surtout des outils d'aide à la prévision économique. Outre le nombre d'habitants, ils indiquent leur âge, leur profession, leurs conditions de logement, leurs déplacements domicile-travail ou domicile-études et leurs modes de transport.<br class='autobr' /> Le premier (...)</p> - <a href="https://mesnil-clinchamps.fr/spip.php?rubrique11" rel="directory">Histoire</a> <div class='rss_texte'><p>Les premiers recensements connus ont eu lieu dès l'antiquité, <strong>dans le but de connaître la richesse du pays, afin de répartir l'impôt.</strong></p> <p>Au XIXe siècle, les recensements ont également eu <strong>un rôle militaire, afin d'estimer l'effectif mobilisable.</strong> Aujourd'hui, ils sont surtout des <strong>outils d'aide à la prévision économique.</strong> Outre le nombre d'habitants, ils indiquent leur âge, leur profession, leurs conditions de logement, leurs déplacements domicile-travail ou domicile-études et leurs modes de transport.</p> <p>Le premier recensement général de la population a été organisé en 1801, le suivant en 1816 et de 1831 à 1946 tous les cinq ans sauf 1872-1916-1941 en raison des guerres. Les suivants sont effectués de façon irrégulière en raison du coût financier (1954-1968-1975-1982-1990-1999) .</p> <p>Depuis 2004, les communes de moins de 10 000 habitants font l'objet d'un recensement<strong> tous les cinq ans,</strong> à raison d'un cinquième des communes chaque année.</p> <p>En 1836, Clinchamps comptait 1654 habitants, 1567 en 1851 et 862 habitants en 1936 . En cent ans, la commune a bientôt perdu la moitié de sa population.</p> <p>Avec le recensement de 1936, nous constatons tout d'abord que quelques villages ont disparu ou sont en voie de disparaître , nous voyons que sur l'ensemble du territoire une centaine de maisons sont tombées en ruines ou attribuées à d'autres usages et que 140 familles ont quitté le pays (reste 299 maisons et 293 ménages).</p> <p>Le recensement de 1851 nous apprend que 798 personnes dont 320 domestiques et journaliers étaient occupées à la culture et y gagnaient leur vie, non pas la vie large et facile mais une vie d'économie, âpre parfois, qui leur assurait le pain quotidien et une modeste aisance pour leurs vieux jours.<br class='autobr' /> <strong>L'industrie du granit était assez prospère</strong> et occupait au moins cent cinquante ouvriers granitiers dans la commune et faisait vivre soixante cinq familles.</p> <p><strong>Le tissage à domicile était une petite industrie</strong> qui faisait vivre une vingtaine de toiliers et de tisserands ainsi que 66 fileuses, quelques teinturiers et 26 couturières.</p> <p><strong>Les professions libérales étaient peu représentées,</strong> un curé et son vicaire, un instituteur, une institutrice et son adjointe, un médecin, deux pensionnés de l'état et une vingtaine de personnes vivant de leurs rentes.</p> <p><strong>Il y avait beaucoup d'enfants.</strong> Le recensement de 1851 en signale 345 en bas âge à la charge de leurs parents. A noter aussi qu'autrefois, beaucoup de femmes prenaient en nourrice des enfants venant de l'hospice de Caen, Bayeux ou Vire . Il y en avait alors 45. Ajoutons une vingtaine de personnes n'ayant pas de moyens d'existence connus et 80 vivant de la mendicité publique.</p> <p>Machinisme et industrialisme s'imposent dès 1840, il a fallu produire davantage et à moindre frais,<strong> l'emploi de la machine</strong> y a aidé, mais en même temps, elle <strong>a supprimé la main d'oeuvre d'ouvriers agricoles, granitiers ou tisserands</strong> qui ont dû partir, pour gagner leur vie que la campagne leur refusait. Les lois frappant les successions, les taxes très lourdes, l'aggravation des charges fiscales ont facilité l'exode vers les centres industriels.</p> <p>Données tirées des Archives Départementales et de la Voix de Nos Clochers</p> <p><strong>Texte rédigé par M. Dominique CHEVALIER, tiré du bulletin municipal 2008.</strong></p></div>